Mon Eco Geste. Perturbateurs endocriniens : je sais donc j’agis !

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Tout savoir sur les perturbateurs endocriens

On en entend parler, on la redoute… La notion de perturbateurs endocriniens a commencé à se répandre il y a une dizaine d’années, sans que l’on sache vraiment ce qu’elle était, d’où elle venait, quels étaient ses effets et quand nous risquions de la rencontrer. Suite à la signature de la charte régionale contre les perturbateurs endocriniens le 7 janvier 2021, tâchons de décrypter les impacts sur l’environnement et la santé et de débusquer ces particules empêcheuses de tourner en rond.

Au fait, c’est quoi un perturbateur endocrinien ?

Définition: un perturbateur endocrinien est une substance ou un mélange chimique capable de modifier le fonctionnement du système hormonal.

Les hormones sont également des substances chimiques actives, mais elles sont produites naturellement par le corps humain et ont pour vocation de faire la liaison entre différents organes. Les perturbateurs endocriniens reproduisent donc artificiellement le rôle de nos hormones en véhiculant par contre de mauvaises informations !

Les conséquences de ces dérèglements se répercutent essentiellement sur le sommeil, la satiété, la croissance, la libido, etc. Leurs effets nocifs sur notre santé peuvent également avoir des conséquences sur celle de nos enfants puisque ces perturbateurs se transmettent de génération en génération.

La transmission à l’Homme peut se faire soit par ingestion, soit par contact ou encore par inhalation en fonction des produits contenant les perturbateurs : cosmétiques, médicaments, métaux, produits chimiques, etc.

Perturbateurs endocriniens : les identifier pour mieux les éviter !

Moins connus sous les noms de bisphénol A, parabènes, plomb, mercure, etc., les perturbateurs endocriniens se retrouvent donc dans notre environnement, véhiculés par les produits ou les situations du quotidien.

  • Alimentation : 1ère source de contamination, les perturbateurs endocriniens se retrouvent aussi bien dans les emballages que dans les aliments que nous consommons. Il est donc important de bien choisir ses produits, frais et bios de préférence, et de privilégier les récipients en verre, en céramique, en bois ou en métal pour cuisiner.
  • La maison : les produits ménagers contenant des détergents ou autres produits chimiques peuvent, par exemple, être remplacés par la vapeur, ou les produits naturels comme le savon de Marseille tandis que la VMC devra être régulièrement entretenue afin de favoriser une bonne aération de la maison. Les linos et autres moquettes cèderont volontiers leurs places aux carrelages à l’instar des meubles de préférence en bois massif.
  • L’hygiène et l’habillement : pensez à laver les vêtements fraichement achetés en magasin et favoriser les fibres naturelles au lieu du synthétique. Les produits cosmétiques seront quant à eux labellisés Ecocert, Cosmos ou Cosmebio, garantis sans perturbateurs endocriniens.

 

Retrouvez d’autres exemples et astuces dans la plaquette réalisée par la Région Centre-Val de Loire et Réseau Environnement Santé (doc. en téléchargement, format PDF – 2,49 Mo).

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