Cap sur la COP. Doucement mais sûrement, vers une nouvelle lecture de nos paysages ruraux et urbains

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C’est un fait… Depuis quelques années, les paysages ruraux et urbains changent : la flore spontanée croit sur les trottoirs des villages, les accotements ne sont plus systématiquement fauchés, des champs entiers de fleurs parsèment la plaine, des haies sont replantées… De multiples actions sont menées quotidiennement par les collectivités, les établissements scolaires, les agriculteurs et gestionnaires de zones naturelles, les entreprises , les particuliers pour laisser davantage de place à la biodiversité et réduire les effets nocifs du changement climatique. Ce sont les « solutions fondées sur la nature » ! Tour d’horizon des changements observables depuis la fenêtre du train, les promenades familiales en vélo ou les départs en vacances.

Les paysages de campagne se réinventent !

Haies, jachères fleuries, bordures de champs, coquelicots, nichoirs pour les rapaces… Les plaines, bocages, clairières et plateaux se muent depuis quelques années et laissent progressivement une place plus importante à la biodiversité grâce à des actions menées par des agriculteurs, des associations, des collectivités, soucieux de retrouver un écosystème naturel favorable aux insectes pollinisateurs, à une faune préservée et diversifiée, et à une diversité de la flore spontanée.
La lecture des paysages s’en trouve modifiée : plus de vie, de couleurs, de formes qui permettent aux curieux, aux contemplatifs, aux amoureux de la nature de se réapproprier des espaces directement accessibles depuis leurs habitations et redécouverts « grâce » aux confinements successifs. De multiples actions, initiées par des associations ou acteurs publiques, germent au sein d’exploitations agricoles ou de territoires naturels pour préserver les écosystèmes : implantation de nichoirs de rapaces, ateliers collaboratifs de plantage de haies, balisage de nids dans les champs, fauchage raisonné des bords de champs et de routes, ensemencement de bordures de champs, préservation ou développement des trames vertes et bleues, etc. Les initiatives sont diverses et vertueuses, malheureusement encore insuffisantes, et la tâche reste immense …
Mais chacun peut également contribuer à la préservation de ces espaces communs en ralentissant pour ne pas écraser les espèces animales vivant dans les bordures de route, en participant au recensement collaboratif d’espèces animales et végétales, en veillant à réduire sa pollution sonore et lumineuse, par exemple. La Région Centre-Val de Loire accompagne de multiples démarches, par le biais de la COP et par la mise en place de CAP filières, en collaboration avec la Chambre d’Agriculture, des associations, l’INRA : https://www.cap-filieres.fr/ (nouvelle fenêtre)

Les villes et villages ne sont pas en reste !

Vous aurez certainement remarqué que les trottoirs, les espaces verts, les rues des villes et villages n’échappent pas à ce changement ! La flore spontanée a colonisé les trottoirs suite à l’interdiction du recours aux pesticides, les friches urbaines deviennent des zones préservées d’observation et de mesure de la biodiversité autochtone, des îlots de fraicheur sont créés de toutes pièces pour réduire la température en ville, des petits espaces sont creusés à même les trottoirs, au bord des façades de maison, pour semer des fleurs, etc.

Les effets du changement climatique (incendies, crues, sécheresse et autres phénomènes climatiques de grande intensité) et ses conséquences nombreuses sur la vie, sous toutes ses formes, sur la santé obligent les collectivités à repenser l’aménagement des espaces verts, l’architecture des bâtiments, la mobilité quotidienne, les actions en faveur de la qualité de l’air, la gestion de l’eau, etc. Il n’y a pas de solutions uniques et la concertation doit être de mise Ce qui n’est pas sans poser de sérieux débats autour despour favoriser l’adhésion effets sur le du voisinage ou anticiper les besoins d’entretien la gestion du temps pour par les techniciens communaux.

Les établissements scolaires sont également précurseurs dans cette évolution : de multiples initiatives rythment l’enseignement des matières plus générales et la vie dans les écoles, collèges et lycées, comme l’éco pastoralisme, le développement des mobilités douces pour les élèves et adultes encadrants, les potagers au sein de la cour, implantation d’hôtels à insectes ou de ruches, etc.
Les exploitants agricoles et forestiers, les parcs naturels, les entreprises et particuliers développent eux aussi des actions. Toutes ces initiatives participent également à une redécouverte de nos cadres de vie, dans lesquels, chacun.e. a un rôle à jouer !

 

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