ECOGESTE : j’adapte mon télétravail pour limiter mon impact sur la consommation d’énergie

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Femme en télétravail dehors

  C’est la rentrée ! Les enfants sont à l’école, les grands-parents partent en vacances, et les parents… reprennent le chemin du boulot ! Le chemin oui et non… Bon nombre d’entreprises maintiennent le télétravail mis en place durant la crise sanitaire. Bonnes ou mauvais habitudes, contents ou déçus : les avis divergent. Voici donc quelques conseils pour rendre cette nouvelle façon de travailler vertueuse quant aux consommations d’énergies. 

Moins de transport, de repas au restaurant, d’impression papier… Réelles économies, impact environnemental fort ou simple illusion ? 

Le télétravail, imposé à bon nombre d’entre-nous au moment du 1er confinement, fut plus ou moins bien accueilli dans les différentes structures qui ont eu la possibilité de le mettre en place. Les avis et critiques sur le télétravail peuvent être tranchés et vifs, les impacts sur notre façon d’échanger les informations, d’utiliser de nouveaux outils, de trouver un nouveau rythme de travail quotidien sont quant à eux indiscutables. 

D’un point de vue purement environnemental, cette nouvelle pratique a tout d’abord été saluée: les trajets du quotidien étaient empêchés par les différentes restrictions de déplacement, et les émissions de gaz à effet de serre, générées quotidiennement par les voitures particulières, ont alors considérablement diminué. Les confinements ont permis l’amélioration de la qualité de l’air, la baisse de la pollution sonore, l’accroissement des libertés de mouvement de nombreuses espèces animales : autant de bienfaits pour la planète, dans cette période, par ailleurs, si préoccupante. 

Mais le télétravail n’a pas que des avantages : accroissement des consommations d’énergies (chauffage en général et électricité pour les ordinateurs et l’électroménager), sollicitation accrue des serveurs, recours aux minerais rares pour la fabrication de matériels high-tech, multiplication du nombre de courts trajets en voiture (école, grandes surfaces, etc.) générée par le changement d’habitude et la perte de rythme des consommateurs, etc. Le télétravail nécessite une gestion et une certaine discipline pour ne pas faire bondir notre empreinte carbone. 

Les bonnes pratiques pour un télétravail serein et maitrisé !

Pas de panique ! Si tout n’est pas rose dans l’univers du télétravail, certains écogestes peuvent aider à gérer habilement notre empreinte carbone domestique et « accessoirement », notre facture mensuelle

Les mails :

  • cibler au maximum les destinataires de vos mails : un email de 1MO consomme autant d’énergie qu’une ampoule domestique durant 24h! 
  • alléger autant que faire se peut le poids des mails : signature allégée, fichiers en pièces jointes compressées 
  • éviter l’envoi de pièces jointes trop volumineuses : penser au dépôt temporaire 
  • privilégier les messageries instantanées entre collègues pour des échanges d’infos rapides 

Le bureau :

  • préférer le pull supplémentaire au cran de chauffage,  
  • penser à éteindre les appareils et ne pas les laisser en veille, 
  • utiliser des dispositifs de contrôle de consommation d’énergie. 

Les outils bureautiques et navigation web :  

  • privilégier les favoris aux recherches dans les moteurs, 
  • penser à fermer les onglets non-utilisés du navigateur, 
  • privilégiez le stockage sur disque dur externe à celui sur le Cloud 
  • lors de réunions à distance, ne pas activer systématiquement la visio 

A vous de jouer… euh… de travailler ! 

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