Dans ce contexte si particulier et si nouveau du confinement, la pollution numérique est devenue un véritable fléau, prenant même temporairement le pas sur la pollution engendrée habituellement par le trafic automobile. Et si on adoptait de bonnes pratiques pour maîtriser son impact environnemental ? Optimiser la réception et l’envoi de mails ; choisir des requêtes web simples et courtes ; faire le ménage dans son stock de données…On vous donne les clés pour devenir un éco-citoyen 2.0 !
Le confinement, accélérateur de la pollution numérique
Dans le contexte du confinement engendré par la propagation du COVID 19, nombre d’entreprises ont dû recourir au télétravail pour leurs salariés. Les citoyens, également privés de tout contact direct avec leurs familles, amis et voisins et se sont tout naturellement tournés vers des moyens de communication numériques. La continuité pédagogique a été assurée en ligne dès le début de la fermeture des établissements. Courriers électroniques en surnombre, groupes de travail sur des plateformes participatives, communication accrue sur les réseaux sociaux, enseignement à distance, recherche d’informations sur internet… Tous ces outils ont la vertu de permettre le maintien des liens professionnels et sociaux, mais également le tort accroître la pollution numérique, prochain enjeu de la préservation de notre environnement.
Un engagement de chacun au quotidien
Afin de réduire cette pollution et ainsi tendre vers un numérique responsable, plusieurs astuces peuvent être mises en pratique au quotidien, par chacun, afin de devenir de « bonnes » habitudes.
Penser à nettoyer sa boîte mail des vieux courriers, alléger sa signature, ne pas avoir recours aux envois massifs peut éviter d’accroître une surconsommation des ressources en électricité des serveurs. La navigation sur internet peut également devenir plus vertueuse en ajoutant en favoris les sites sur lesquels on aime revenir régulièrement. Enfin, l’entretien et la protection de ses smartphones, ordinateurs et périphériques par l’utilisation de housse de protection, en débranchant les recharges, en fermant les applications régulièrement, permettrait de réduire l’obsolescence de ces appareils et leur fabrication en nombre à partir de matériaux peu respectueux de l’environnement.
Pour aller plus loin, adopter de bonnes pratiques et réduire son impact environnemental, l’ADEME a mis en ligne des guides pratiques à retrouver sur son site : www.ademe.fr/particuliers-eco-citoyens/bureau/internet-e-mails-limiter-impacts (nouvelle fenêtre)
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