En cette période de sortie de confinement, les masques sont devenus les nouveaux objets du quotidien indispensables à une bonne protection des personnes dans les transports en commun et dans les lieux fréquentés en nombre. D’une durée de vie limité, les masques jetables sont très rapidement devenus la nouvelle plaie en matière de déchets et d’incivilité.
Le masque, nouvel outil du quotidien
Obligatoires dans les transports en commun, vivement recommandés en cas d’affluence, les masques de protection endossent un rôle inédit dans notre pays, de protection de la population contre le COVID 19, en complément des gestes barrière.
Masques grand public, à destination du personnel hospitalier, visières créées par des imprimantes 3D, de nombreux modèles différents voient le jour en fonction de l’utilisation et des besoins de chacun.
Les recommandations sont d’ailleurs nombreuses en matière de création, d’achat, d’entretien, de port afin de garantir la meilleure protection.
Mais qu’en-est-il des masques à usage unique et des déchets ainsi générés du fait de leur courte durée de vie ? Malgré une prise de conscience récente due à la soudaineté de la situation et aux multiples incivilités (nombreux masques usagés retrouvés par terre), il semble qu’il n’y ait, pour le moment, pas de solutions miracle en matière de recyclage.
Masques en tissus versus masques jetables
Afin d’enrayer cette vague de déchets, et dans le cas où la personne n’est pas infectée par le virus, le recours aux masques en tissu semble être une bonne alternative.
Lavables et par conséquent réutilisables, ils permettent une protection au quotidien sans générer de déchets supplémentaires. De nombreuses ressourceries ou ateliers associatifs et solidaires fabriquent ou apprennent à des petits groupes de curieux à coudre des masques en tissu, à l’exemple de La boîte à outils (nouvelle fenêtre) à Nogent-le-Rotrou (28) qui en a déjà fabriqué plus de 8500 !
Si toutefois l’utilisation des masques jetables est incontournable, il est alors nécessaire de les jeter, toujours dans le cadre d’une utilisation non médicale, dans les bacs à ordures ménagères. En effet, même si ces masques ressemblent à du papier, ils contiennent des fibres textiles plastiques et ne pourront donc pas être recyclés. Une lueur d’espoir cependant : un consortium scientifique français plancherait sur un procédé pour les rendre réutilisables.
Partager sur