Mon Eco Geste. L’éco-pastoralisme

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C’est le grand retour des caprins et autres équidés pour l’entretien des espaces verts ! Moutons, chèvres, ânes se partagent la tête d’affiche d’une pratique ancestrale, remise au goût du jour, pour un entretien facilité de zones peu faciles d’accès ou gourmandes en temps de tonte.

L’éco-pastoralisme et ses nombreuses vertus

Réapparue il y a une petite dizaine d’années, cette pratique permet la tonte régulière et douce des étendues enherbées, qu’elles soient situées en ville, en campagne, dans les entreprises, dans les lycées, au bord des voies ferrées, etc.

Les animaux se repaissent de la flore et autres graminées puis contribuent, par leurs déjections, à la dispersion des graines des plantes ingérées, propice à un renouvellement des prairies et à une biodiversité préservée. Un engrais naturel non négligeable dont l’action est accrue par le piétinement des bêtes, qui favorisera une repousse de l’herbe, et deviendra à son tour nourriture pour les animaux.

Pas de pollution sonore due aux moteurs d’engins électriques ou thermiques, moins de pollution de CO2, le cheptel présent est également un gage de quiétude et de sérénité propice à la concentration des élèves ou voisins et à l’apaisement des esprits.

Les notions de pédagogie et de lien social ne sont également pas à sous-estimer : vecteurs de communication à part entière, les animaux contribuent naturellement à une amorce d’échange entre les personnes et à l’apprentissage des enfants.

La sécurité des animaux reste capitale autour d’un projet d’éco-pâturage, que ce soit pour les éleveurs propriétaires ou la population voisine : il est donc indispensable de monter ce type de projets en concertation avec des professionnels !

 

 

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